[ NAISSANCE ]

 Bon... finalement je suis né à une époque plutôt sympathique quand on fait le point avec ce qu'est devenu le monde 52 ans plus tard. J'ai sans doute dû me sortir des mous et remous d'un combat de vie aux environs de Noël 1969 lorsque mes merveilleux parents m'ont conçu dans un élan d'amour jeunes et vigoureux qu'ils étaient. Ma pauvre maman après mon frère de trois ans mon ainé à eu je crois bien du mal avec ce gros bébé qu'elle portait fatiguant son dos et usant au passage son corps peut être fragilisé par la fin de la seconde guerre et son lot de pénuries. Maman ne s'est jamais plainte et n'a eu de cesse de crier son bonheur d'avoir eu ses deux fils. Quand à mon père je le sais ce fut pour nos naissance le jeune père le plus heureux et je crois savoir qu'il à fêté nos arrivées comme il se doit. Bravo papa ! t'es le meilleur !! Je n'ai que très peu de souvenir de ma vie chez mes grand-parents maternelle, je devais avoir juste quatre ans lorsqu'on à quitté l'apartement au dessus de chez pépère et mémère. Parc contre j'ai de nombreux excellents souvenir avec mes grands parents. La mère de maman était une femme courageuse et exceptionnelle et enfant on l'a bien fait marné. Vincent et moi aimions séjourner chez les grands parents et tant que pépère était encore vivant on se tenait plus au moins à carreau, c'était une grand homme robuste droit et méthodique dont la mission était de transmettre. Nous apprendre les choses et comment les faire. Ma grand-mère était plus mémère bisous et tendresse à nous chouchoutter et à nos faire de bons petits plats. Quelle période heureuse et que de souvenir poignant et d'impressions de sensations qui m'habitent encore aujourd'hui. Mes grands parents maternels vivaient dans une grande et belle maison de famille construite des mains de nos ancêtre en Lorraine où jadis les usines et mines nourrissaient toute la région. Cette maisons dégageait quelque chose d'inexplicable et semblaient à mon jeune âge pleine de mystère de coins et recoins sombres que j'aimais explorer et surtout d'atmosphères et d'odeurs qui me nourrissaient et me réconfortaient. Je trainais souvent dans cette grande cave toujours fraîche au sol de dalles anciennes et de terre battue. On y trouvait toutes sortes de choses qui parfois m'échappaient. Des objets ou outils étranges que je je comprenais pas. La réserve à charbon me fascinait dans ce grand couloir sombre sans fin visible . Le pressoir était un objet important de la cave principale et je regrette de ne l'avoir jamais vu fonctionner. Il y avait aussi les clapet à lapins que j'ai connu plus longtemps vide qu'habité. Pauvres petits, je n'avais pas la conscience que j'ai aujourd'hui et j'ai dû en manger certains sans même m'en rendre compte et c'est tant mieux. Mon grand frère devait par son plus grand âge être logiquement plus proche de mon grand père qui s'adressait à nous comme à des adultes. La jardin était vaste et très bien entretenu quand j'étais enfant. Pépère Emile passait beaucoup de temps dans la jardin pour y cultiver legumes et fleurs. Chaque centimètre y était attribué avec précision et la géométrie des lignes de semis y était parfaite. Interdiction de déambuler librement. Le champ d'action était restreint et la progression jusqu'au fond du jardin n'était autorisé que par l'allée centrale. Quand on sortait de la cave passant la vieille porte grise on demeurait à la fraîcheur des coignassiers sous lesquelles se trouvait le toilettes extérieurs que la famille utilisa longtemps comme toilettes principal avant l'installation à l'extérieur. D'ailleurs il ne fait aucun doute que ces toilettes extérieurs devaient servir également de récupérateur d'engrais pour le jardin. Je passe les détails ... Au bout du long chemin en droite ligne, quasiment au bout de ce grand jardin en bord de route se trouvais deux endroits magiques. La nature y était belle et majestueuse. Sur la gauche se trouvait une tonnelle de vigne joliement taillée pas mon grand père au fond de la quelle on pouvait se reposer à l'ombre et au frais. En face un immense poirier servait de parassol végétal à une petite table en pierre donnant sur une petite terrasse où enfant nous prenions le rafraichissements Tout autour se trouvaient des haies de franboisier qui nous servaient de vers paravent. On se sentait vraiment bien dans ce beau jardin et on apercevait souvent mémère Marthe nous observer souriante accoudé à la fenêtre du salon. INTERIEUR MAISON













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